Untitled Document 16- 19 Juillet Burgas, quand tu nous tiens... Que dire, que dire... Commençons par la tête qu'a tiré l'équipe quand le 16 au matin, elle réalise enfin qu'elle est peut-être coincée dans cette superbe station balnéaire de la Mer Noire... Continuons avec le garage-le fameux autoservice de Burgas- dans lequel avec l'aide de 2 mécanos "Jasmo" et "Todor" nous avons soigné et bichonné Safar pendant 5 jours. En vrac et pour les passionnés, on citera : démontage du circuit d'injection et des injecteurs, réparation de la pompe à eau, vidange d'huile, vérification du filtre à huile, démontage de culasse et j'en passe... On ne parlera pas non plus du nombre de coups de fil désespérés passés à André... Bref, on en a #@=[-! des vertes et des pas mûres, parlons de choses positives un peu : le site ! Lui qui n'en finissait pas d'arriver en a au moins profité pour s'mettre en ligne, bon ça cé pas fait tout seul et ça représente-sachez-le quand même Messieurs Dames-de nombreuses heures de prise de tête et de pétage de plomb dans les cybercafés Burgassiens.... Un arrêt qui nous a aussi permis de fêter dignement, tous ensemble, les 22 ans de notre chauffeur-baroudeur-barbare professionnel, j'ai nommé Michaël. Ma foi, il avait l'air heureux quand on lui a offert 2 nouveaux filtres à gasoil pour notre pôv Safar en crise. 20 Juillet Crise de nerfs... Après un nombre incalculable de "proba", il semblerait que Safar remarche...il remarche tellement bien qu'à sa dernière proba, les flics bulgares (qu'on avait jamais vu jusque là) lui collent une amende pour excès de vitesse : 115 km/h, WAHOU........ Cette fois-ci, cé la bonne, on quitte ce bled, demain matin on s'ra à Istanbul !! Yipee!! Quel départ raté cependant, entre le temps qu'on a perdu pour aller chercher tout le monde aux 4 coins d'la ville, des pires manoeuvres qu'on s'est faites dans le centre ville avec toutes les voitures à déplacer que cela implique ; jusqu'au dernier moment où à la station Shell on fait l'plein du car, chacun court dépenser ses derniers levas dans la boutique et on s'retrouve comme des clochards à faire nos fonds d'poches pour payer l'essence, ce à quoi personne n'avait pensé. Passons, passons, on part, cé l'principal, "Born to be wild" à donf dans nos oreilles, tout le monde retrouve le sourire, cé la fête, enfin la Turquie se rapproche à vue d'oeil... Jusqu'à ce que...jusqu'à ce que vers 1h30 du mat, Safar nous fait un bruit abominable, mais vraiment 20 mille fois pire que tout ce qu'il nous avait fait jusque là, on en souffre rien qu'à l'entendre... Cé à en perdre la tête, mais bon, on s'arrête sagement sur le bord de la route, discute un peu, puis on va s'coucher en espérant que les mécanos qu'on trouvera -peut-être- demain (alors que nous sommes à une cinquantaine de km de la frontière turque, autant dire perdus au milieu de nulle part en Bulgarie) seront plus compétents que ceux de Bourgâsse...
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