Untitled Document Les peaux-rouges en vacances... 14/07 Ca brûle !! Mis à part trois ou quatre personnes, tout le monde y a droit... Certains d'entre-eux ont pourtant bien pris garde de s'asperger de crème solaire, chacun sa formule du petit coup de soleil traître de derrière les genoux au rouge intégrale...dans l'intervalle de 24 h, les trois tubes de Biafine ramenés quelques jours plus tôt de Paris se vident sur nos petites peaux carbonisées. Mais comment font-il, tous ces nudistes roumains ? Oui, oui, avant de devenir un repaire à touristes roumains moyen friqués, Vama Veche c'était avant tout une superbe plage de nudistes, un régal pour les yeux lorsque, de bon matin, la tête dans l'pâté on croque à pleine dent dans sa tartine de Nutella... Bref, après avoir testé tous les bars de ce petit village, mangé crêpes, pizzas et poissons grillés cé l'heure de reprendre la route...Istanbul nous attend avec impatience et aucune ville bulgare n'est prévue sur notre chemin comme escale, sauf pour remplir notre bô Safar... Malgré tous les conseils contraires que nous recevons sur la route de nuit en Bulgarie (remplie de faux flics à l'affût de riches touristes à détrousser) nous traversons la frontière roumaine à la tombée du jour. De bons farceurs d'ailleurs, ces douaniers roumains, à notre première arrivée, l'un de ceux-ci nous réclame plein de dollars et nous refuse le passage tant que ceux-ci ne seront pas dans sa poche. Après une longue négociation, nous abandonnons et retournons à la ville roumaine la plus proche pour retirer à la banque l'équivalent en lei de la somme demandée en dollars. Le portefeuille de l'assos bourré de billets, nous retournons à la frontière bien décidés, cette fois ci, à la franchir. De nouvelles négociations et voilà que ce même douanier nous laisse passer pour une somme dérisoire...génial... Si je n'me trompe, ces millions de lei (monnaie de singe échangeable nulle part ailleurs qu'en Roumanie) trainent encore dans notre portefeuille. Les douaniers bulgares ne nous posent aucun problème et regardent d'un oeil amusé ce groupe de français qui chantent à tue-tête dans l'espoir de passer au plus vite cette frontière à laquelle nous avons déjà perdu trop de temps... Safar repart et au milieu de la nuit, non loin d'une ville nommée Burgas, on entend Mike au volant pester contre le bus et arrêter celui-ci au fond d'une impasse coincée entre un lac poisseux et la Mer Noire.
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