Untitled Document Du clocher de Batuz aux centaines de Prague... 2/07 La première escale est terminée, on repart en milieu de matinée, Safar arborant à l'avant un magnifique PARIS-BOMBAY en blanc sur fond rouge. On dépose Abel et Ola à la gare de Dresden, achète vite fait une carte de la République Tchèque et on fonce sur la douane allemande. On pourrait croire que sortir d'Allemagne en bus est chose aisée...il n'en est rien : les douanieres tripotent notre carnet de passage dans tous les sens et finissent bien malgré eux par le remplir après nous avoir fait poireauter 2 ou 3 heures. C'en est fini pour le carnet de passage, il est décidé que ce carnet restera bien sagement dans sa pochette pour les prochains passages de frontière. On s'arrête à quelques km de la frontière histoire de manger d'excellentes frites immergées dans un bain d'huile... En route pour Prague ; dans l'espoir de perfectionner la conduite du troisième chauffeur potentiel, j'm'installe au poste de pilotage, et conduis ce merveilleux Safar jusqu'à Prague. Sans le savoir, j'en profite à fond, ça ne durera pas... On arrive à Prague en fin d'après-midi, Mike reprend le volant et se fait guider jusqu'au campus de Strahov, endroit rêvé pour garer notre maison roulante. Strahov, cé en haut d'une colline à l'Ouest du centre de Prague, de laquelle 20 p'tites minutes à pied suffisent pour se retrouver sur le pont St Charles. Strahov, cé aussi 2 rangées de blocs de résidences étudiantes dont certains sont transformés en auberge de jeunesse l'été...ce qui a le gros avantage de nous permettre de resquiller douches et toilettes pendant tout notre séjour à Prague. Le soir vient, la p'tite troupe s'éparpille dans Prague, certains à la recherche de contacts, d'autres à la découverte de cette ville magnifique, les derniers gardant le bus... Quand vient l'heure du coucher, la colline il faut remonter...et quelle colline ! Un parc non éclairé, où les multiples chemins jusqu'au sommet se croisent et se recroisent, donnant l'impression de parcourir des kilomètres et permettant aux hommes pressés d'impressionner les jeunes filles seules...
|