Paris-Bombay,
un bus relaie la voix des jeunes

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21 Juillet 2001
Ca y est, la Bulgarie nous lâche enfin !

8h du mat, une route quasi déserte, au milieu de nulle part en Bulgarie...un bus, dans lequel une équipe d'étincellants dort après avoir connu le désespoir...
Et oui ! Safar, cé encore à cause de lui....
Safar, au bord d'la route, Safar qui depuis une semaine refuse de tourner rond, Safar qui nous échappe de plus en plus. Petit à petit, les gens se lèvent, un ptit dej s'improvise juste devant le bus-créateur d'ombre pour notre bon plaisir en de multiples occasions- et chacun y va de son avis :
- Bon qui cé qui fait du stop jusqu'à Burgas pour nous ramener les mécanos avec qui on vient de passer la semaine ?
- Mais non ! Allons dans le prochain village, y'aura bien un garage avec des gens qui pourront nous aider !
-Moi j'pense qu'il faut faire deux équipes, une qui r'part à Burgas, une qui..... blablabla...etc......

Histoire de nous mettre tous d'accord, et je ne sais plus exactement par quel miracle, sauf celui qu'il habitait juste à côté, v'la un papy en caleçon qui débarque et nous demande ce qu'il se passe. Notre bulgare étant plutôt au point grâce à cette petite halte burgassienne, nous répondons : "Machine Kaput!"
Ayant un peu de mal à avoir une discussion un peu plus évoluée avec ce magnifique grand-père qui commence déjà à inspecter notre moteur, celui-ci appelle son petit fils Georgi à la rescousse.Grâce à Georgi et son anglais parfait, 30 minutes plus tard, 2 mécanos du village voisin sont là, écoutent hurler le moteur et nous expliquent que pour peu que nous daignons amener Safar dans leur tout proche garage, dans 1h et demie, nous serons en route pour la Turquie.
Y croyant à moitié mais n'ayant pas vraiment le choix, nous partons en laissant un message avec plan, sous une pierre, pour un des couples sur lequel nous n'arrivons pas à mettre la main...

Ce sera, croyez le si vous le voulez Mesdames et Messieurs, le dernier garage bulgare, mais en ce jour là, nous songeons très sérieusement à remplacer le nom de notre projet par : "Paris-Bombay, un Safar relaie la voix des garages"....
Cette fois, nous sommes vraiment dans une toute petite ville, ce dernier garage-bulgare- respire la tranquillité.
Pour les férus de méca, cé un joint d'échappement (au niveau du moteur) qui est complètement foutu, qu'il s'agit de remplacer... Ce garage nous permet tout de même de rencontrer un gentilhomme polyglotte joueur de guitare qui ne se lassera pas de charmer nos demoiselles avec des ballades russes, turques et bien d'autres, et de nous laver à l'arrache. Cette fois ci, pour le bon plaisir des bulgares voyeurs du coin.

 


Enfin, l'heure de la proba arrive, celle-ci est concluante et nous repartons à toute blinde vers la frontière. Un passage de frontière sans problème et sans taxe chelou à payer, bref tout se passe bien si ce n'est que Safar colle toujours un peu des roues...

Ah enfin, la Turquie, et bientôt Istanbul, elle qui paraissait si lointaine il y a quelques jours, nous la touchons enfin du bout des doigts.
Le car respire la joie, on s'arrête sur le bord dl'a route pour aller cueillir des prunes. On passera rapidement sur la conséquente flaque noire qu'on a laissée derrière nous sur une station d'autoroute -à la suite d'une fausse manoeuvre en voulant syphonner un trop plein d'huile dans le moteur.
On arriver vers 22h dans Istanbul, Rom's au volant et là on commence déjà à constater un peu la barbarie à l'oeuvre-les turcs ont une façon assez personnelle de conduire....
Sans compter avec le TruckPort que nous sommes censés visiter, que l'on cherchera pendant plus d'une heure, pour finalement, l'équipe au comble de l'énervement, abandonner et garer le bus à côté de la mosquée de Beyazit.



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